Les réseaux sociaux menacent l'intimité

Tout d'abord, dès l'inscription, Facebook propose de parcourir les contacts qu'un utilisateur a enregistrés dans sa boite mail. Le réseaux social offre ainsi la possibilité de retrouver plus rapidement ses amis sur le réseau. Cependant, dans un groupe de discussion sur Facebook qui se nomme "Facebook et vie privée", un internaute note qu'en vertu des conditions générales, Facebook s'autorise à « louer » à des sociétés les réseaux d'amis appartenant aux inscrits; chose que les internautes, jeunes ne voient pas car ils n'ont pas l'habitude de lire les « conditions générales  » présentées ci-dessous.

Par exemple, le document ci-dessous montre qu'un groupe a été créer dans le le but de montrer la non lecture des conditions générales d'utilisation qui sont pourtant primordiale quant à la protection de la vie privée.

La non signature du droit à l'oubli ou le stockage de la vie sociale

 

Dès lors, en offrant la possibilité à leurs utilisateurs de dévoiler leur vie, les sites de socialisation font naître de nouveaux problèmes, car les réseaux sociaux ont tendance à utiliser les informations personnelles à des fins commerciales. Étant conscient des enjeux, le gouvernement a donc mis au point une charte qui engage ses signataires à améliorer la transparence de l'exploitation commerciale et à faciliter la possibilité pour un internaute de gérer ses données personnelles.

Ses signataires sont incités à fournir une information accessible sur la politique de protection de la vie privée et indiquer, lors de la collecte de données, la durée de conservation, les modalités d'exercice du droit d'opposition et les conditions d'indexation des moteurs de recherche cependant, Facebook, réseaux social utilisé par de nombreux jeunes, n'a pas signé. Les mineurs se retrouvent alors en danger notamment avec la violation du droit à l'image, appels à la haine, à la violence ainsi que l'utilisation commerciale des données privées. Ces sites amplifient donc les risques qu'encouraient déjà les internautes sur la toile. À cause d'une éducation peu adaptée s'ajoutant à la non transparence des réseaux sociaux, les utilisateurs se retrouvent trop facilement victimes de leurs propres actions, de leur ignorance, parfois même de leur naïveté. De plus,  bien que violé quotidiennement, le droit à l'image existe bel et bien sur Facebook, comme sur internet d'ailleurs. Ceux qui ne le respectent pas encourent jusqu'à un an de prison et 45 000 euros d'amende. Toutefois, sur Facebook, les personnes qui entendent voir leur droit à l'image respecté peuvent enlever le marquage de la photo.Un clic suffit mais l'image n'est pas supprimée pour autant. La seule possibilité de la supprimer est de contacter celui ou celle qui a mis la photo en ligne et lui demander de la supprimer. Cependant, les photos non voulues restent disponible sur Google, c'est d'ailleurs une des raisons qui poussent le président de la Cnil, Alex Türk, à mettre en garder les internautes sur les dangers des réseaux sociaux au nom du « droit à l'oubli ».

En outre, un jeune internaute, sur Facebook peut tout dévoiler sur lui. Son nom, son adresse, son numéro de téléphone, ses centres d'intérêts ainsi que son orientation sexuelle, sa religion ou encore ses opinions politiques qui sont visibles à la vue de tous ses contacts. Ce sont des informations que les utilisateurs peuvent choisir de donner ou pas, mais que le même enquêteur de l'Insee, ne serais pas en droit de demander. En effet, la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 interdit « de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuse, ou l'appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci. ». Cependant, sur Facebook, un utilisateur peut faire part à son réseau de sa situation amoureuse. Il peut dire s'il cherche l'amour, des relations amicales, un réseau professionnel, des hommes ou des femmes... Des informations qui, il y a encore dix ans, étaient considérées comme relevant de la sphère privée et qui n'auraient rien eu à faire sur une page web, quand bien même l'accès à celle-ci eut été restreint à un groupe d'amis.

De fait, de nombreux internautes ignorent les conséquences que peut avoir ce qu'ils racontent sur les réseaux sociaux. A commencer par celles concernant leur vie privée. De fait, une étude de l'université de Guelphn, au Canada, montre, en tout cas, que le site rend jaloux. Sur quelque 300 étudiants interrogés, 75% déclarent avoir pour amis sur le réseau d'anciennes conquêtes. En effet, grâce à Facebook, les internautes on accès aux informations émises par leur conjoint ou leurs amis sur internet et les messages d’autres personnes émis sur leur « mur ». Par exemple, Laurence, une jeune habitante du Nord de la France, elle a découvert que son mari avait une maîtresse. « J'ai découvert le profil de la maîtresse de mon mari et là, j'ai trouvé la correspondance qu'ils ont eue depuis 2010-2011 et jusqu'au début de l'année 2012 », explique-t-elle sur la radio RTL, suite du « bug » présumé de Facebook. En effet, Facebook a connu un « bug », qui a rendu public de nombreux messages privés sur les profils des utilisateurs du réseau social.

De plus, de nombreux étudiants admettent surveiller le profil de leur partenaire. Facebook peut être considéré comme un outil de conquête et est donc parfois source de dispute.

Ainsi, pour Dominique Cardon, sociologue, l'essor de la théâtralisation de soi « caractérise la nouvelle culture de l'expressivité juvénile ». Ainsi, le curseur entre la vie publique et sphère privée s'est très clairement déplacé, mais les réseaux sociaux n'en sont pas la cause, mais juste un reflet saillant. Toutefois, c'est un reflet avec tous les risques que cela comporte, notamment pour les mineurs.

Pour autant, les réseaux sociaux sont une nouvelle source de danger, par leur nature même. Tout d'abord parce que les adolescents ont l'impression d'être mieux protégés qu'avant puisque leur profil ne peut être vu que par les personnes qu'ils ont acceptées dans leur réseau. Mais, étant dans la quête d'amis, ils peuvent être tentés d'accepter des amis d'amis dont ils ne connaissent pas l'identité réelle et encore moins les intentions. Car, même si les conditions d'utilisation des sites interdisent formellement de tricher sur son âge, un adulte mal intentionné peut facilement se faire passer pour un jeune de 15 ans. De fait, Foursquare qui est un système de géolocalisation sur les réseaux sociaux, est aussi un outil qui peut piéger les jeunes internautes et indiquer le lieu où l’on se situe sans notre consentement ce qui est une violation de la vie privée.

Les réseaux sociaux sur internet favorisent l'expression, de fait, quarante-et-un pour cent des 15-18 ans disent avoir déjà fait l'objet de moqueries en ligne. En effet, sur Facebook, la méchanceté enfantine que connaissent les jeunes individus dans les cours de récréation prend une tout autre dimension. La portée n'est pas la même, la durée de persécution non plus. La persécution existe sur les réseaux sociaux, via un message sur le « mur » d'un internaute, ou encore un commentaire péjoratif sous une photo et même, parfois, un groupe créé dans le seul but de blesser quelqu'un. Les adolescents sont donc plus virulents sur internet, car ils sont cachés derrière leur écran.

Enfin, certains adolescents manquent parfois de vigilance et ne se questionnent pas nécessairement quant aux de messages, de photos ou encore de vidéos qu’ils mettent en ligne. Or, ces jeunes utilisateurs sont parfois loin de réaliser l’ampleur de leurs gestes et les répercussions possibles à plus ou moins long terme. « Ce qui est mis en ligne reste en ligne » explique O'Keeffe et Clarke-Pearson dans Palfrey et en ce sens, les jeunes qui manquent de prudence dans le type d’informations qu’ils transmettent ce qui peut les menés vers divers problèmes lorsque viendra l'occasion de trouver un emploi, les employeurs étant de plus en plus nombreux à scruter le profil Facebook des demandeurs d'emploi avant de les embaucher.

Nous avons trouvé qu'il était très intéressant d'en savoir davantage sur les effets négatifs des réseaux sociaux, notamment quand cela atteint la vie privée. L'étude de cette sous partie nous a permis de nous rendre compte de la dangerosité des réseaux sociaux et nous a permis faire davantage attention à ce que l'on publie sur les réseaux sociaux.

Gestion des mots de passe

Keepass 2 permet de gérer les mots de passe de vos sites Internet.
Multiplate-formes : Windows, MAC et Linux
Utiliser un mot de passe d'au moins 32 caractères, comprenant des caractères spéciaux (#, $, %, &, *, ?, ...)
N'utilisez pas le même mot de passe pour vos sites Internet. Créez-en des différents et si vous le pouvez, utilisez des alias d'e-mails différents

 


Outils de Cryptographie

Truecrypt
Bien que la NSA a déclaré un Backdoor dans ce logiciel après la déclaration de Edward Snowden. Il en est rien !
BitLocker (Windows) et Disk encryption (MAC) sont des solutions liées au système d'exploitation
Vous accéder au système d'exploitation, vous accédez aux données cryptées.
Multiplate-formes : Windows, MAC et Linux


Internet

- Utilisez la navigation privée de votre navigateur.
- Désactiver les "Cookie".
- Désactiver l'historique.
- Utiliser un navigateur Tor

 

Les SPAM le cancer informatique de notre temps

La lutte anti spam


Il est difficile de lutter efficacement contre cet envahissement de tous bords de courriels indésirables.
D’autant plus que certains organismes donnent des formations pour aider les auteurs d’envoi d’Emails de masse à passer au travers des filtres anti spam.

Comment cela se produit-il ?

Votre adresse Email circule sur internet et est récupérée par de nombreux annonceurs par plusieurs biais:

  • Inscription à des sites Internet,
  • Inscription à des réseaux sociaux,
  • Inscription à des sites Internets de vente en ligne,
  • Inscription à des agences de référencements de sites Internet,
  • Votre fournisseur d’accès Internet,
  • Adresse en clair sur votre site Internet interceptée par des robots de capture de liste.
  • Etc… Liste non exhaustive…

Bien entendu tous ces sites ne vont pas obligatoirement vous inonder de courriels indésirables, cependant, certains abuses de mails promotionnels un peu anarchiquement.

Bien que ces sites on obligatoirement une close de confidentialité et doivent déclarer leur activité auprès de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) et doivent s’engager à ne pas diffuser votre adresse Email à des tiers, certains n’hésitent pas à revendre un bon prix cette manne de liste d’adresses ainsi légalement acquise.

Dès lors c’est hémorragie, votre adresse est rendue disponible aux quatre coins du monde et la pollution de votre boite à lettre électronique devient incontrôlable.

Heureusement tous ces sites n’agissent pas ainsi, mais il suffit d’un seul pour que le cancer se déclare.

Certains vont s’insurger de mes propos en déclarant que c’est de la calomnie, je ne parle pas à la légère et je répondrai à ses personnes:

  • Pouvez-vous m’expliquer, comment ce fait-il que vous soyez le seul à connaitre cette adresse, car je l’ai créée spécialement pour votre service, et que je reçoive une multitude de propositions commerciales sur celle-ci ?
  • Pouvez-vous m’expliquer que le lendemain de mon passage de mon abonnement Internet RTC (ancienne connexion à 56 kb/s avec un modem analogique) à un abonnement ADSL, je reçoivent des offres spécifiques à l’ADSL ?

Désolé, ce ne sont pas des preuves mais un constat vécu.

Je peux vous assurer que même des grands groupes, avec qui j’ai une adresse dédiée, ne garde pas le secret bien qu’aillant cocher une case « Ne pas recevoir d’offres de partenaires commerciaux ».

J’ai une adresse spécifique qui ne me sert qu’au référencement de mon site, celle-ci est inondé de SPAM, alors si ce ne sont pas les sites de référencement qui l’on diffusée, alors qui est-ce ?

Comment éviter de recevoir des SPAM ?


Une fois votre adresse diffusée, il devient compliqué de stopper ce flux d’Emails indésirés.
Sur chaque Email d’une liste de diffusion doit exister un lien de désabonnement, ce qui n’est pas toujours le cas. Combien même il y en eut un, la désinscription provoque une inscription sur un autre site partenaire. On tourne en rond…

Il y a quelques précautions de base pour éviter cela.

  • Créez-vous une adresse « Poubelle » pour l’inscription à tous sites en ligne,
  • Ne donnez votre adresse usuelle qu’à vos correspondants directs et aux administrations,
  • Dans les cas désespérés, supprimez votre adresse Email principal et créez en une nouvelle en prenant garde de ne pas faire suivre le courriel de votre ancienne adresse (case à cocher dans votre interface client de votre fournisseur d’accès). Ceci peut être contraignant mais parfois il faut passer par cela.
  • Ne répondez jamais à un spam, cela confirme que votre adresse est bonne.
  • Certains Emails comportent une image, le fait d’ouvrir un courriel provoque le téléchargement de cette image et confirme la validité de l’adresse.

Tous les coups sont permis.

Comment se protéger des SPAM ?

Il existe de nombreux programmes anti spam qui peuvent être inclus à une solution anti virus ou acquis séparément.

La plupart des clients de messagerie (Outlook, Live mail, Thunderbird) dispose d’origine d’un filtre anti spam basé sur des bibliothèques (SpamAssassin, BogoFilter, SpamPal) de spammers reconnus et identifiés comme tels.

Cela limite les dégâts mais n’empêche pas l’envahissement de votre boite de réception qui peut parfois se retrouver saturée due à sa limite de stockage.
Dans ce cas précis, votre boite Email peut être pleine, ce qui provoque un blocage de toutes réceptions de courrier électronique même ceux qui seraient licites et importants.

Ceci, sans compter sur des virus pouvant être envoyés par courriel, les hameçonnages (Tentative d’extorsion de données bancaires) et des SCAM (soit disant pour une demande d’assistance pour la récupération d’argent bloqué contre un pourcentage très alléchant) 

L’idéal serait de bloquer tous ces Emails avant même qu’ils n’arrivent sur le serveur de messagerie.

Conclusion

Heureusement que des solutions existes, plus de 70% des Emails sont indésirés ce qui génère une perte d’efficacité importante de ce moyen de communication moderne. Les annonceurs de tous poils polluent le réseau Internet en se moquant des règles de bienséance et faisant fi de la Netiquette.

n’hésitez pas à me contacter.

Google présente son ordinateur quantique, 100 millions de fois plus rapide qu'un ordinateur classique

Ce que la machine quantique met une seconde à calculer prendrait 10.000 ans à un ordinateur conventionnel.

La boîte noire, installée dans le centre de recherche Ames de la Nasa dans la Silicon Valley, non loin du siège de Google, a la taille d'un abri de jardin. Mais elle est dotée d'une puissance de calcul phénoménale.

Cette boîte est le D-Wave 2X, le tout nouvel ordinateur quantique mis au point par le fabricant D-Wave et acquis par Google et la Nasa. Après avoir présenté leur nouvelle machine en septembre, les deux sociétés sont passées à la phase de test.

Lors d'un calcul impliquant plus de 1000 variables binaires, le supercalculateur a été plus de 10 puissance 8 fois plus rapide que son homologue traditionnel, mais aussi que le Quantum Monte Carlo, un algorithme fonctionnant avec des processeurs classiques. « Ce qu’une machine D-Wave fait en une seconde prendrait 10.000 ans à un ordinateur conventionnel », se réjouit Hartmut Neven, directeur de l’ingénierie chez Google.

A quoi peut bien servir une telle vitesse de calcul ?

Le D-Wave 2 a résolu des problèmes d'optimisation. Pour illustrer ce genre de problème, on peut imaginer qu'un vendeur doit trouver le chemin le plus efficace pour passer par un certain nombre de villes. Plus il y a de villes ajoutées sur son trajet, plus le nombre d'itinéraires possibles augmente. Résoudre ce calcul prend alors trop de temps pour un ordinateur classique.

La Nasa est confrontée à des problèmes similaires lors de ses missions spatiales, par exemple lorsqu'elle veut modéliser le voyage d'une sonde. Ce n'est pas le seul domaine où les ordinateurs quantiques pourraient trouver leur utilité. Google, qui traite énormément de données, pourrait par exemple l'utiliser pour améliorer ses Intelligences artificielles.

Une entreprise de défense pourrait également s'en servir pour créer de nouveaux systèmes de contrôle des radars, et gérer des problèmes liés à l’aéronautique et à l’espace. “Il pourrait être possible de savoir instantanément comment les millions de lignes d’un logiciel pilotant un réseau de satellites pourraient réagir à une éruption solaire ou au souffle d’une explosion nucléaire – des calculs qui demanderaient aujourd’hui des semaines”, explique John Markoff, journaliste spécialisé dans ce domaine.

Le D-Wave 2 a été pour le moment conçu seulement pour résoudre un certain type de problème, et la phase de la commercialisation est encore loin. De plus la technologie quantique exige de régler quelques obstacles techniques: le système doit être protégé des interférences magnétiques et sa puce fonctionne seulement en milieu cryogénique, c'est-à-dire à des températures bien en-dessous de zéro.

En dehors de Google et la Nasa, d'autres sociétés se sont pourtant lancées dans le secteur de l'informatique quantique, comme IBM, Microsoft ou Intel.

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